À cinq jours de la COP28 à Dubaï, son président, l’Émirien Sultan al-Jaber, défend dans une interview à l’Agence France-Presse une participation massive des entreprises à cette nouvelle édition de la conférence sur le climat. Or, bon nombre d’entre elles sont les plus émettrices de gaz à effet de serre.
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Tout le monde doit faire partie du processus, martèle la présidente de la COP28. Cela inclut, selon lui, toutes les industries, notamment celles qui émettent énormément de CO2 comme l’aviation, les transports en général, la production de l’aluminium, du ciment ou de l’acier, ainsi que l’industrie pétrolière et gazière. .
« Je suis très motivé, très enthousiaste et prudemment optimiste. Chacun peut voir le grand élan dont nous bénéficions : le comité de transition a obtenu un résultat très positif, j’ai conduit une visite réussie dans l’Union européenne, qui s’est engagé à fournir une contribution substantielle sur les « pertes et dommages ». « . Vous avez vu aussi la déclaration conjointe des États-Unis et de la Chine et comment ils coopèrent en vue de la COP28, ou encore le rapport de l’OCDE sur les 100 milliards de dollars. Les signaux du sommet États-Unis-Chine (mi-novembre à San Francisco) m’ont encouragé : ils s’accordent sur la tenue d’un sommet sur le méthane (deuxième gaz à effet de serre après le CO2) pendant la COP et sur le fait de travailler en collaboration pour garantir le succès et les résultats les plus ambitieux de la COP28. Je veux des résultats très ambitieux à la COP28. Et je compte bien que nous soyons collectivement capables de s’accorder sur un plan d’action climatique concret. Nous réalisons de grands progrès sur les sujets énergie, finance, santé, nature », a notamment confié Sultan al-Jaber à l’AFP.
J’ai l’espoir que la COP28 soit la plateforme multilatérale qui apportera de bonnes nouvelles au monde. Le monde souffre déjà assez des polarisations et des divisions.
Quelque 70 000 participants sont attendus à Dubaï. Un millier de dirigeants d’entreprises et d’organisations philanthropiques sont inscrits à une réunion qui se tiendra sur deux jours en parallèle du sommet des chefs d’État et de gouvernement. Une série d’engagements devrait être annoncée par les entreprises à cette occasion.
Sans oublier le secteur privé, et Sultan al-Jaber insiste là-dessus. Il faut l’encourager à se joindre aux efforts pour résoudre les défis du financement climatique. « Je demanderai à chaque industrie d’assumer ses responsabilités et de rendre des comptes dans le mais d’atteindre l’objectif d’un degré et demi de réchauffement climatique », déclare le président de la COP28.
Orient HebdoCOP28 à Dubaï (1) : les projets régionaux pour le climat
Publications:
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