Faut-il forcer les médecins à s’installer dans les déserts médicaux ? annoncé par Le Point – Toute l’info en continu le
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Faut-il tordre le bras des médecins pour les contraindre à s’installer dans les déserts médicaux ? C’est le sens d’une proposition de loi transpartisane qui a provoqué l’ire des représentants de la profession – syndicats professionnels et ordre –, tandis que son article phare a été retiré en commission des Affaires sociales.
Le texte de loi, porté par le député PS Guillaume Garot et cosigné par plus de 250 députés, bien au-delà de la gauche, vise à réguler l’installation des médecins en ville via l’aval de l’Agence régionale de santé, sur le modèle de la régulation appliquée à d’autres professionnels de santé comme les kinésithérapeutes. En pratique, dans certains territoires non encore cartographiés, il serait impossible pour un médecin de s’installer, sauf à succéder à un autre partant. On comprend aisément que les territoires les mieux dotés seraient concernés par cette contrainte, tandis que les déserts médicaux seraient les plus ouverts à l’installation de nouveaux praticiens.
Un constat préoccupant
Le constat des députés cosignataires de la proposition de loi est sans appel. Ils soulignent que, chaque année, des médecins partent à la retraite sans être remplacés, ce qui compromet l’accès aux soins pour de nombreux citoyens. Les disparités territoriales sont particulièrement marquées : dans certains départements, la densité médicale a significativement diminué (par exemple, une baisse de 31 % dans la Creuse), tandis que d’autres ont vu leur offre s’étoffer. Ainsi, près de neuf millions de Français se trouvent dans des zones où l’accès aux soins est insuffisant, avec des délais d’attente particulièrement longs pour obtenir des consultations chez les généralistes et les spécialistes, quand il y en a.
À LIRE AUSSI Santé, y a-t-il un pilote dans l’avion ? Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer ce problème majeur de santé publique. D’abord, la démographie médicale est en déclin : nous faisons face à un vieillissement des praticiens. Bien que le nombre de médecins formés augmente chaque année, cet accroissement ne compense pas encore les départs massifs à la retraite, même si la courbe devrait s’inverser d’ici à 2040. Par ailleurs, les mesures incitatives mises en œuvre depuis les années 2000 (financement, contrats d’engagement et autres avantages matériels) se montrent efficaces à court terme, mais leur impact à long terme reste limité. Les députés se sont appuyés sur l’expérience de nos voisins, notamment d’Europe du Nord, pour dessiner la trame d’une régulation à l’installation. Ainsi, dans certains pays comme le Danemark, l’Allemagne ou la Norvège, des dispositifs réglementaires contribuent à une répartition plus équitable des professionnels de santé.
Une situation prévisible
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La désertification médicale était tout sauf imprévisible. Elle n’est que la conséquence logique de politiques publiques court-termistes ayant conduit à l’effondrement lent mais certain des deux piliers de la médecine que sont la médecine hospitalière et libérale. Cette dernière a été sabrée suivant un principe simpliste qui considérait que la baisse du nombre de médecins entraînerait mécaniquement une baisse des dépenses de santé. C’était sans compter sur le vieillissement de la population – plus on est vieux, plus on consomme des soins – et sur le progrès de la médecine, qui engendre des traitements de plus en plus coûteux.
À LIRE AUSSI Quand les déserts médicaux tuentToujours dans l’objectif de faire des économies, la durée moyenne des séjours hospitaliers n’a cessé de se raccourcir, s’appuyant toujours plus sur la médecine ambulatoire, elle-même victime du numerus clausus et d’une attractivité décroissante à cause de la lourdeur administrative, de la charge de travail et du manque d’attrait économique. Le désastre des déserts médicaux est en marche – pour paraphraser le président de la République – et rien ne semble être en mesure de l’arrêter.
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