Pourquoi l’arrivée de Hitler au pouvoir n’avait rien d’inéluctable publié par Le Nouvel Obs le
Nous venons de repérer cet article sur la thématique « Actualité française ». Avec plaisir nous vous en livrons l’essentiel ici.
Publié sur Le Nouvel Obs, l’article ci-dessous
Signature Arnaud Gonzague.
Date et heure de la réception de la dépéche sur notre fil d’info:
Date et heure de publication sur internet:
Titre exacte donné par le journal était: Pourquoi l’arrivée de Hitler au pouvoir n’avait rien d’inéluctable
Information et contenu publiés :
Par
Arnaud Gonzague
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, mis à jour le
Photo colorisée du gouvernement de Hitler, avec au premier plan, de gauche à droite, Hermann Göring, Adolf Hitler, chancelier, et Franz von Papen, vice-chancelier, le 30 janvier 1933. AKG-IMAGES
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Dans son nouvel essai, l’historien Johann Chapoutot soutient que les nazis auraient pu – et dû – ne jamais arriver aux affaires. En quoi son analyse peut-elle s’appliquer à la situation que nous traversons aujourd’hui ?
Pour aller plus loin
C’est un récit haletant, palpitant, qui nous fait tourner les pages avec fièvre. On sait bien comment va se conclure « les Irresponsables », l’essai que l’historien Johann Chapoutot, grand spécialiste du nazisme, vient de consacrer aux années précédant la nomination d’Adolf Hitler à la chancellerie, le 30 janvier 1933. Mais, jusqu’à son épilogue, on a le sentiment que le pire pourrait être évité. Et c’est tout à fait l’objectif de l’historien, qui s’inscrit dans la démarche dite « contrefactuelle », déjà empruntée par quelques-uns de ses confrères français (Pierre Singaravélou et Quentin Deluermoz) ou allemands (Wolfram Pyta).
Face à une historiographie donnant souvent le sentiment d’une « fatalité » brune, explicable par la crise économique des années 1930, Chapoutot s’efforce de démontrer que l’arrivée de Hitler au pouvoir tient, bien sûr, aux scores électoraux du NSDAP (le parti nazi), mais aussi et surtout à une série de choix calamiteux opérés par des élites irresponsables, notamment par Franz von Papen, deux fois à la chancellerie, et par le vieux président Paul…
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