Ce que l’on sait de l’accident de l’ATR au Brésil publié par Le Point – Toute l’info en continu le
Je vais tout vous révéler sur ce papier qui vient de paraître, dont le propos est «Actualité française».
A lire sur Le Point – Toute l’info en continu, l’article ci-dessous
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Titre exacte donné par le journal était: Ce que l’on sait de l’accident de l’ATR au Brésil
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Pas de survivant à bord de l’ATR 72-500 immatriculé PS-VPB qui assurait le vol PTB2283 le 9 août en fin de matinée. Le biturbopropulseur régional franco-italien assemblé à Toulouse en 2010 avait décollé de Cascavel à destination de l’aéroport international Guarulhos de São Paulo. L’accident s’est produit peu avant l’arrivée à São Paulo, au-dessus de la ville de Vinhedo, à 80 km au nord-ouest de São Paulo. L’avion s’est écrasé dans une zone résidentielle sans faire de victimes au sol. À bord, on comptait 57 passagers et 4 membres d’équipage, selon le dernier comptage réalisé par la compagnie aérienne Voepass Linhas Aereas.
Comme cet avion est sorti d’une usine française à Toulouse, le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) du Bourget et l’avionneur franco-italien ATR sont associés à l’enquête ouverte par le Centre d’investigation et de prévention des accidents aéronautiques du Brésil (Cenipa).
Vrille à plat
Les experts disposent des éléments suivants. D’abord, l’épave de l’ATR peut révéler des informations cruciales comme la puissance délivrée par les moteurs, la position des gouvernes, etc. Ensuite, les enregistrements des liaisons radio entre les pilotes de l’ATR et FAB Brazil, l’organisme du contrôle aérien. Ce dernier a déjà indiqué que le vol s’est déroulé normalement jusqu’à 16 h 20. Après cela, il n’y a plus eu de communication de l’avion et l’équipage n’a pas répondu aux appels. Il n’y a pas eu non plus d’appel d’urgence ou de rapport du pilote sur les conditions météorologiques défavorables. Le contact radar a été perdu à 16 h 22.
Les deux enregistreurs de vol (DFDR données et CVR voix) ont été retrouvés dans l’épave. Ces « boîtes noires » ont été acheminées à Brasilia pour être analysées, a indiqué le Cenipa. Si les données et les sons peuvent être lus, ce seront des éléments essentiels pour la conduite de l’enquête.
Les données ADS-B (suivi radar) montrent que l’avion était en route au niveau de vol 170 (altitude d’environ 5 600 mètres) et commençait tout juste sa descente initiale vers São Paulo à 16 h 21 lorsque les données de vol sont devenues erratiques, coïncidant avec les vidéos des observateurs au sol montrant une vrille à plat. L’avion est remonté au niveau de vol 172 avant d’entamer la descente rapide fatale.
Les observations faites au sol par différentes personnes sont un dernier élément. Les témoignages font état d’une descente brutale avec des évolutions évoquant des vrilles. Ce qui laisserait supposer que l’équipage a perdu le contrôle de la trajectoire. Panne moteurs ? Blocage des commandes de vol ? L’enquête devrait fournir les réponses.
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