Le budget 2025 des armées en hausse mais un détail inquiète les militaires publié par Le Point – Politique le
Je viens de remarquer ce texte sur la thématique « Actualité française ». Avec plaisir nous vous en fournissons le principal plus bas.
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Officiellement, on se dit rassuré, au ministère des Armées. La présentation du budget 2025 par le gouvernement de Michel Barnier a respecté les promesses de la loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030. Les crédits militaires sont en hausse de 7 % (+ 3,3 milliards d’euros), dépassant la barre symbolique des 50 milliards d’euros, dont une dizaine sont consacrés aux grands programmes d’armement.
Les leçons de l’Ukraine poussent l’État à renforcer sa posture de défense et à se préparer à une guerre de haute intensité.
Pour le ministère des Armées, 2025 est « une année charnière de mise en œuvre […] de notre réarmement, avec des livraisons d’équipements emblématiques, par exemple 14 Rafale, plus de 300 véhicules Scorpion, ou des missiles Aster pour les frégates ».
L’année à venir « marque aussi notre agilité face à un contexte géostratégique qui bouge constamment, avec des efforts nouveaux financés en faveur de l’intelligence artificielle, des munitions et de la fidélisation des effectifs », ajoute-t-on au ministère.
Une petite phrase qui coûtera cher ?
Mais, comme le relève La Tribune, une phrase va certainement gâcher le soulagement des militaires. En effet, avec le budget annoncé, le ministère doit « faire face à ses nombreux engagements internationaux, dans un monde marqué par un regain de violence ».
Ce qui est contraire à la promesse de la LPM, qui précisait pour sa part que « la contribution du ministère à la facilité européenne pour la paix et les besoins liés au recomplètement des équipements cédés à l’Ukraine ainsi que les aides à l’acquisition de matériels ou de prestations de défense et de sécurité seront financés en dehors des crédits indiqués par la présente loi de programmation militaire ».
À LIRE AUSSI Budget 2025 : coup de rabot et choc fiscalLe distinguo est subtil, mais il pourrait amputer le budget réel des armées de plusieurs centaines de millions d’euros. C’est une pirouette de ce type qui avait mené au départ, en 2017, du chef d’état-major des armées Pierre de Villiers, après un vif affrontement avec le nouveau président Emmanuel Macron.
À l’époque, les surcoûts liés aux opérations extérieures, alors traditionnellement financés par l’État en plus du budget des armées, avaient été intégrés aux calculs des crédits globaux pour les annoncer artificiellement en hausse. Cette manœuvre d’assainissement du calcul budgétaire avait été l’occasion pour Bercy de raboter quelques centaines de millions d’euros…
Budget en hausse depuis 2017
Malgré cette déconvenue, qui peut être considérée comme légitime compte tenu du contexte budgétaire national, la trajectoire de hausse du budget des armées promise par Emmanuel Macron a été largement respectée : + 48 % entre 2017 et 2025. Tournant définitivement la page des années post-guerre froide durant lesquelles les puissances occidentales ont cru pouvoir encaisser les dividendes de la paix, la France repasse au-dessus de la barre des 2 % du PIB consacrés à sa défense, ce qui correspond à l’engagement pris par tous les pays de l’Otan en 2023.
À LIRE AUSSI Budget 2025 : pour Macron, la descente aux enfersSi l’objectif du gouvernement et des militaires est de pouvoir faire face à un conflit de haute intensité, les dépenses vont toutefois devoir croître encore significativement.
Les armées françaises restent calquées sur un modèle dit échantillonnaire, et seraient incapables de tenir un front durant plusieurs mois. Outre le problème des munitions, stockées en très petites quantités, la quantité de matériels commandés est trop faible : 225 Rafale, à peine 200 chars Leclerc rénovés, et pas d’objectif concret pour les drones pourtant essentiels dans les conflits modernes.
Arbitrages en vue
Des choix difficiles devront peut-être être faits pour abandonner certaines capacités au profit d’autres. Le déploiement d’unités de haute valeur, notamment des porte-avions nucléaires, n’est pas toujours payant face aux crises actuelles.
Pour le prix d’un futur porte-avions de nouvelle génération (plus de 5 milliards d’euros), les armées pourraient se doter de plusieurs frégates furtives, drones navals et autres outils innovants. Mais cela porterait un coup à la puissance de projection française, enterrerait une expertise aéronavale acquise durant des décennies, et menacerait la filière française de propulsion nucléaire militaire, cruciale pour construire les sous-marins de la force océanique stratégique. Dilemme…
À LIRE AUSSI Macron ne lâche rien sur son « économie de guerre » Autre cible budgétaire souvent citée : les hélicoptères d’attaque, de type Tigre, dont le programme de rénovation à mi-vie a été largement amputé par le ministère des Armées en juin 2024. L’arrivée massive des drones sur les champs de bataille soulève des interrogations sur l’utilité de ces armements de choc, qui ont pourtant été essentiels au succès de nombreuses opérations françaises ces dernières décennies, de la Libye au Mali.
En février 2024, l’US Army a tout simplement annulé le programme de son futur hélicoptère d’attaque et de reconnaissance, estimant que les drones avaient des coûts moindres et une efficacité désormais supérieure.
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