Plongée dans les coulisses des JO, avec les frères Naudet publié par Le Point – Toute l’info en continu le
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Mercredi 28 août, 9 h 33. La journée commence par un coup de fil. « Je suis encore au lit », avoue Teddy Riner, à Tony Estanguet. À peine réveillé, il apprend qu’il sera l’un des deux porte-drapeaux. Quelques minutes plus tard, c’est au tour de Marie-José Pérec, très émue, de recevoir la nouvelle. « Jamais personne ne m’a offert de plus beau cadeau », lâche-t-elle, dans un sanglot.
Et d’emblée, le ton de la série documentaire réalisée par Jules et Gédéon Naudet est donné : les épisodes 3 et 4 de la série Au cœur des JO, diffusés ce mardi 10 septembre à 20 h 50 sur France 2, mêleront les plus beaux moments des Jeux olympiques et paralympiques avec les petites histoires de Paris 2024.
Ils s’appellent Léon Marchand, Marie-José Perec, Antoine Dupont, Cassandre Beaugrand, Thomas Jolly…
Découvrez leurs J.O de l’intérieur avec des images totalement inédites dans « Au coeur des jeux, la suite ». Mardi à 21h05 sur France 2 et pic.twitter.com/IKGPOsl2TI
— France tv (@FranceTV) September 8, 2024
Celle dans les coulisses, d’abord. Ainsi, les spectateurs découvrent les larmes de Thomas Jolly, trois heures avant le début de la cérémonie, quand il comprend que la pluie s’abattra sur Paris pendant le spectacle. Celle des familles aussi, venus soutenir leurs proches athlètes : en vrac, on y découvre la fierté de la maman d’Antoine Dupont quand son fils remporte la médaille d’or du rugby à 7 ou la tristesse de la fille du fleurettiste Enzo Lefort éliminé en quarts.
Et puis, celles de toutes les personnes qui travaillent sur les Jeux olympiques et paralympiques. Léa, l’une des volontaires, y décrit sa fierté d’apporter les médailles aux athlètes sur un plateau, et sa chance de côtoyer de près les sportifs qu’elle admire.
Toutes ces anecdotes qui font les Jeux olympiques et paralympiques et que les réalisateurs ont su capter. Un événement bien loin de leurs précédents travaux – les frères franco-américains sont plutôt connus pour avoir réalisé des films sur des événements comme l’attaque des tours jumelles avec New York : 11 septembre, ou plus récemment, 13 novembre : Fluctuat nec mergitur sur les attentats terroristes, et Notre-Dame de Paris sur l’incendie de la cathédrale.
Le Point : Quelle était la genèse du projet ?
Gédéon Naudet : Quand le programme de la cérémonie d’ouverture sur la Seine a été dévoilé, que Paris 2024 allait faire les compétitions sur des sites emblématiques, historiques de la ville, nous nous sommes dit que ce serait génial de faire un documentaire sur cette aventure. Qui plus est dans notre ville de naissance.
Tous les films qui étaient faits sur les Olympiades depuis 1920 sont sortis un à deux ans après et constituaient en une compilation des meilleurs moments de sport. Notre ADN était plutôt de raconter une grande histoire à travers des petites histoires, d’avoir cette fibre plus humaine, qui permet aux gens de se raccrocher à quelque chose.
Alors, nous avons proposé au CIO et à Paris 2024 de changer les codes à travers une série qui passerait un peu avant et juste après les Jeux, et qui se concentrerait sur les coulisses, sur tout ce qu’on ne voit pas comme l’organisation, de porter un regard différent, loin des sportifs.
L’ambition, c’était de raconter les petites histoires dans la grande. Comment trouver les personnages à suivre ?
Gédéon Naudet : Il y avait beaucoup de devoirs à faire en amont ! C’est sûr que nous avons préparé quelques séquences avec les équipes, notamment autour des athlètes. Il s’agissait de les regarder à travers une maman, un enfant, un entraîneur. De voir que ce sont aussi des êtres humains auxquels on peut s’identifier au-delà de leur uniforme de demi-dieu ou demi-déesse du sport.
Et puis, il y a toutes les histoires et les séquences que l’on a incluses sur le moment, que les équipes sur place ont identifiées, et qui ont permis de représenter plusieurs aspects différents de ces Jeux olympiques et paralympiques. Aussi bien les combats personnels, que les déceptions, les défis, l’enthousiasme.
Très vite aussi, il nous a paru évident de mêler olympiques et paralympiques. Ce sont avant tout des performances hallucinantes et des histoires incroyables, et il serait dommage de les catégoriser. Un athlète n’est pas moins un athlète s’il porte une prothèse.
Être dans les coulisses justement, qu’est-ce que cela vous a fait ?
Jules Naudet : C’était une chance immense. Nous garderons toutes ces émotions, tous ces visuels, tous ces sons jusqu’à notre dernier souffle. Nous avons eu cette chance extrême de vivre cet événement comme les organisateurs, les bénévoles, les chefs de chantier l’ont vécu. Toutes ces personnes sans qui les Jeux n’auraient pas lieu, toutes ces personnes qui ont éprouvé aussi, dès le début, de la joie alors que la France entière croyait à la catastrophe !
Gédéon Naudet : C’était un privilège, qui reposait aussi sur une histoire de confiance. Pour capter ces moments, il faut passer du temps avec les personnes jusqu’à ce qu’elles ne nous voient plus. Nous étions rarement plus de trois dans les séquences, parfois il n’y avait qu’une seule personne. Et c’est ainsi que nous avons pu saisir les larmes de Thomas Jolly, ou la montée d’adrénaline de Tony Estanguet au fil de la journée de cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
Quels sont les moments qui vous ont le plus marqués ?
Jules Naudet : Je me souviens d’une femme venue du Canada avec son mari et ses deux filles. À la suite d’une chute, elle a subi un choc crânien qui l’a paralysée, et elle ne pouvait plus rien faire, pas même des sandwichs pour ses enfants. Un moment monstrueux qui a changé sa vie, elle qui, pourtant, adorait se lancer des défis. Pour que ses enfants ne la voient plus seulement comme une personne porteuse de handicap mais comme une « super maman », elle s’est donné le défi de courir le marathon pour tous à Paris. Mais y est-elle parvenue ? Vous le verrez dans le quatrième épisode !
Gédéon Naudet : Ce qui me vient à l’esprit, c’est le combat de Sandrine Martinet, cette championne de parajudo. Ce qui m’a touché forcément en tant que père, c’était de voir le regard de ses deux enfants sur elle. C’est à la fois une guerrière judokate incroyable, qui a remporté une médaille d’argent, et une maman qui joue aux jeux de société en famille. Et je trouve que c’est d’une grande beauté, car cela nous replonge dans nos souvenirs, et nous fait penser à nos enfants ou à nos parents, à l’admiration que l’on peut porter à nos proches.
À quelques heures de la diffusion des derniers épisodes, comment vous sentez-vous ?
Jules Naudet : C’est l’aboutissement d’environ trois ans et demi de travail. J’éprouve un mélange de soulagement et, comme d’habitude, d’un peu de terreur. Les téléspectateurs accrocheront-ils aux personnages ? Comprendront-ils notre démarche ? Je suis surtout très heureux et fou de joie de cette aventure de deux, de tout ce qu’on a vécu, des gens avec qui on a travaillé et personnellement, de la manière dont nous avons grandi d’un niveau professionnel et humain.
Gédéon Naudet : Je crois que je craque complètement ! Vivement que ça se termine parce que je ne suis plus du tout étanche (rires). Maintenant, dès que je vois des extraits de jeux à la télé, je me mets à pleurer. Dès que je vois une Phryge, j’ai envie de lui sauter dessus pour l’embrasser.
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