David Lisnard contre « un droit à l’aide active à mourir » diffusé par Le Point – Toute l’info en continu le
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Titre exacte donné par le journal était: David Lisnard contre « un droit à l’aide active à mourir »
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Le débat sur la fin de vie sera l’un des sujets chauds de ce début d’année. La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet se félicitait, début novembre, que le gouvernement ait remis à l’ordre du jour, pour fin janvier-début février, la proposition de loi présentée par le député Olivier Falorni. Mais il s’agissait alors du gouvernement Barnier. Sa censure, le 4 décembre, change-t-il l’agenda ?
Après avoir longuement tergiversé et fait état de ses réticences, Emmanuel Macron est favorable à une discussion de ce texte qui autoriserait l’euthanasie active. Avant d’arriver à Matignon, François Bayrou – qui avait voté la loi Claeys-Leonetti de 2005 – a dit nettement son opposition : « Je ne veux pas être du côté de la mort », a-t-il déclaré au Figaro le 4 mai 2023. Avant d’être nommé Place Beauvau, l’actuel ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, alors patron du groupe LR au Sénat, avait lui aussi argumenté dans nos colonnes pour un rejet de ce projet.
Un dossier « difficile et délicat »
Aujourd’hui, c’est à un autre pilier de la droite, David Lisnard, le président de l’Association des maires de France, de s’engager sur ce dossier « difficile et délicat », dit-il. Dans un entretien au Point, ce 12 janvier, le maire (LR) de Cannes ne mâche pas ses mots : « Je ne suis pas favorable à une telle loi. Introduire un droit à l’aide active à mourir ne serait pas une simple modification législative, mais un basculement anthropologique majeur », dit-il.
L’homme s’est forgé son opinion dans une expérience tragique personnelle. « J’ai été confronté récemment chez moi à cette situation bouleversante de fin de vie très douloureuse pendant plusieurs mois », confie David Lisnard.
À l’appui de son argumentation, une analyse fine des enjeux. « Les exemples étrangers montrent que même avec les meilleures intentions, ces dispositifs engendrent des dérives inquiétantes [en Belgique, au Canada, en Suisse, NDLR] et, je crois, graves », souligne David Lisnard. « La loi Claeys-Leonetti offre un cadre équilibré. Elle garantit un respect fondamental de la dignité humaine, sans pour autant franchir des frontières éthiques dangereuses, comme l’euthanasie ou le suicide assisté qui en est une forme. »
À LIRE AUSSI Fin de vie : doutes et divisions en macroniePour le président du mouvement Nouvelle Énergie, la priorité est ailleurs. « Aujourd’hui, note David Lisnard, l’urgence est de répondre à une carence dramatique : seulement 50 % des besoins en soins palliatifs sont couverts. Avec 7 500 lits dédiés et un déficit d’au moins 4 000 lits spécialisés, des milliers de familles voient leurs proches privés d’un accompagnement digne. À cela s’ajoutent des disparités territoriales inacceptables : à la fin de 2023, 21 départements n’étaient toujours pas dotés d’unités de soins palliatifs. Investir dans l’accompagnement humain, le soulagement de la douleur et la recherche médicale est une responsabilité sanitaire et éthique que nous ne pouvons esquiver. »
« Je n’apprécie pas du tout l’expression “droit à mourir dans la dignité” »
Enfin, l’élu se livre à un point sémantique, qui a son importance. « Je n’apprécie pas du tout l’expression “droit à mourir dans la dignité” qu’ont réussi à imposer dans le débat les promoteurs de l’euthanasie – terme d’ailleurs qu’ils ne prononcent jamais », souligne David Lisnard.
« Quand j’ai accompagné un de mes parents à l’agonie en fin de vie, quand aussi je vois dans les Ehpad de ma ville des personnes âgées en dégénérescence physique ou en état de démence, je ne vois pas des personnes indignes, mais des personnes humaines, à soutenir. L’indignité n’est pas là, elle est dans nos lâchetés quotidiennes ou nos comportements de duplicité. Et pour revenir à la fin de vie, ce qui est indigne est de ne pas traiter la souffrance, et là-dessus ceux qui proposent une nouvelle loi ont été utiles en nous obligeant à regarder cette réalité. Techniquement, nous pouvons supprimer la souffrance de la personne en fin de vie, et nous le devons moralement. Ce que permet la législation actuelle. »
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« Ne jouons pas avec le feu ! » met en garde le trublion de la droite. « L’agonie, la dégénérescence de l’être aimé ne doivent pas conduire à la facilité de l’euthanasie, lance David Lisnard. Et puis, qui décide d’appuyer sur le bouton ? J’ai vu un malade âgé demander au summum de ses souffrances à ce qu’on l’aide à partir, puis être de façon inattendue en rémission et dire à ses enfants qu’il avait retrouvé la joie et le goût de vivre. C’est la souffrance de la personne à l’agonie le problème. »
Conclusion : « Notre devoir est de construire une société qui honore la dignité humaine, non en abandonnant ses membres dans leur vulnérabilité, mais en les entourant de soin et de soutien. »
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